Un certain type de photographie est souvent associé au mode de déplacement vagabond que l’on appelle errance, et dont on dit qu’il est «sans but». Pourtant, lors de ces déambulations photographiques, il s’agit bien de produire des images ; une intention existe. Alors la question se pose : l’errance est-elle possible ?
«L’errance n’est ni le voyage ni la promenade, mais cette expérience du monde qui renvoie à une question essentielle : qu’est-ce que je fais là ?» - Raymond Depardon dans Errances. C’est le point de départ de Tropismes, un travail documentaire qui cherche cette expérience aux abords du rivage marseillais.
Dans Tropismes, il s’agit d’explorer ces questions à travers une variété d’images, dans lesquelles le spectateur pourra lui-même faire l’expérience en partie de cette errance que nous décrit Raymond Depardon. La photographie a cette particularité d’être interprétée de manière infiniment diverse, le public est donc invité à laisser son esprit errer pour tirer sa propre interprétation de ce qu’il voit.
A certain type of photography is often associated with the vagabond mode of movement known as wandering, which is said to be ‘aimless’. However, during these photographic wanderings, the goal is indeed to produce images; there is an intention. So the question arises: is wandering possible?
‘Wandering is neither travel nor a walk, but this experience of the world that leads to an essential question: what am I doing here?’ - Raymond Depardon in Errances. This is the starting point of Tropismes, a documentary work that seeks this experience on the outskirts of the Marseille coastline.
In Tropismes, the aim is to explore these questions through a variety of images, in which the viewer can partially experience the wandering described by Raymond Depardon. Photography has the particularity of being interpreted in infinitely diverse ways, so the audience is invited to let their mind wander to draw their own interpretation of what they see.